supported by 13 fans who also own “Ocean's embrace”
Winds of Sorrow est l'une des multiples facettes de l'artiste néo-zélandais Mort et aussi l'une des plus brèves puisque seul Through Twilight... naîtra sous ce patronyme. Mort part d'un bon concept, à savoir créer un doom metal/dungeon avec une emphase sur ce dernier, mais voit trop grand en visant le format de l'album alors qu'une démo était suffisante. Les atmosphères gothiques et parfois folkloriques sont envoûtantes mais couvrent trop une voix qu'on finit par oublier. Un album sympathique. Jordan Vauvert
supported by 12 fans who also own “Ocean's embrace”
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
supported by 12 fans who also own “Ocean's embrace”
Écouter un album de black metal dépressif est un acte volontaire qui ne relève pas du hasard : on passe un pacte avec l'artiste et on accepte même l'idée que ce soit une expérience ultime. Drawn to Descend, deuxième album de Ov Hollowness, refuse ce système d'accord : s'il porte ce nom, c'est parce qu'avec l'introduction de riffs thrash metal, des mélodies catchy et parfois du chant clair, le black metal de ce one-man band nous attrape par le col et on a même envie d'y retourner une fois fini ! Jordan Vauvert
supported by 10 fans who also own “Ocean's embrace”
De l'action de descendre sciemment vers le néant au constat simple, lancé dans un dernier soupir, comme si on était mis devant le fait accompli : There is no beauty left here...
Mais contre toute attente, ce chant du cygne d'Exiled from Light n'est pas une acceptation résignée de la mort. Mort (je parle de l'artiste) est animé de l'énergie du désespoir, cette énergie qui fait accomplir des choses extraordinaires quand tout est perdu et ça rend son DSBM très beau, paradoxalement. Indispensable !! Jordan Vauvert